Changer de vie avec les petites expériences scientifiques

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Enfants qui font des expériences scientifiques à la maison
Comment changer de vie avec les petites expériences scientifiques ?

Changer de vie ?

Ton enfant ne deviendra pas millionnaire mais il apprendra mieux dans toutes les matières, sera plus attentif en classe, restera concentré plus longtemps sur sa tâche, et tout cela …

Ce serait déjà formidable !

Parce que oui, définitivement, faire une expérience scientifique avec un liquide qui fume, c’est fun mais pas seulement …

Changer de vie avec les petites expériences

Parole de la communauté des chercheurs …

Pas de ceux qui font fumer des liquides, mais plutôt de ceux qui dissèquent le cerveau et son fonctionnement …

Au sens imagé du terme 😉

Vive la Neuro-Éducation pour changer de vie à l’école et à la maison !

Reste avec moi et découvre pourquoi et comment faire des expériences scientifiques va fondamentalement améliorer sa vie d’apprenant.

Le truc que les parents ne savent pas et qui est à la base de tout ! L’inhibition …

Tu veux que ton enfant soit attentif en classe, qu’il soit moins impulsif et qu’il choisisse les bonnes stratégies quand il apprend ?

Fais-lui faire des expériences scientifiques !

Les parents ne savent pas que l'inhibition est à la base de tout

Pourquoi ?

Faire des expériences scientifiques va entraîner son cerveau à :

  • Inhiber les conceptions intuitives et erronées qu’il a,
  • Développer ses fonctions exécutives !

Les fonctions exécutives, mais Kesako ?

Écoute plutôt…

Notre intuition nous perd parfois…

Nous possédons tous des idées préconçues, intuitives, erronées sur le monde qui nous entoure (Kubricht JR1, 2017) et l’apprentissage des sciences nous obligent à remettre en question ces idées pour découvrir les notions scientifiques correctes.

Le chat et le lion

Demande à ton enfant si les cellules du lion sont plus grandes que celles du chat.

L’apprentissage des sciences nous obligent à remettre en question

Il est fort à parier qu’il te répondra intuitivement que celles du lion sont plus grandes.

Pourtant la majorité des organismes vivants ont tous des cellules approximativement de même taille (McMahon, 1983).

Les cellules du chat sont donc aussi grandes que celles du lion…

La balle de golf et la balle de ping-pong

Autre exemple en vidéo.

Si on laisse tomber de la même hauteur et en même temps une balle de ping-pong et une balle de golf, laquelle des deux touchera le sol en premier ?

https://www.youtube.com/watch?v=dJWp9aPSuro

Nous avons tous tendance à répondre la balle de golf bien sûr…

Pourtant, cette réponse intuitive est erronée.

Les deux balles tomberont exactement au même moment.

La loi de la gravitation de Newton : l’effet de la masse et l’effet d’inertie

Il est vrai que la loi de la gravitation de Newton nous dit que l’effet de la gravité est proportionnel à la masse.

On s’attend donc à ce qu’un objet plus lourd tombe plus vite.

Cependant la deuxième loi de Newton précise que plus un objet est lourd, plus il faudra de l’énergie pour le mettre en mouvement.

C’est la force d’inertie.

L’effet de la masse et l’effet d’inertie s’annulant, les deux objets toucheront le sol au même moment.

Faire une expérience scientifique permet donc d’opposer à nos idées intuitives et erronées de nouveaux concepts scientifiques qui, eux, sont corrects.

Et magie magie…

Quand le cerveau doit faire cet exercice de « remise en question », cela se voit !

Le cerveau combat nos intuitions erronées

On a comparé dans une IRM l’activité cérébrale de deux groupes de personnes.

Le premier groupe était composé de débutants en physique et l’autre disons « d’experts » en physique.

On leur montrait tour à tour un film où la balle plus massive tombait plus vite (une idée fausse) et un film dans lequel les deux balles tombaient au même moment (l’information correcte).

Inhibition : une fonction très importante du cerveau

Les débutants vont activer une zone bien spécifique du cerveau quand ils ont face à eux l’information correcte car celle-ci va à l’encontre de leur idée intuitive pourtant erronée (Masson, 2015).

Cette zone est celle qui est impliquée dans la détection des erreurs (Liddle PF1, 2001).

Les experts en revanche vont activer cette zone aussi bien quand ils visionnent le film correct que le film incorrect.

Même après avoir appris quelle était la notion scientifique correcte (les deux balles doivent tomber en même temps), la zone de leur cerveau qui détecte les erreurs s’active encore quand ils voient le film correct !

Et c’est normal…

Même s’ils ont appris quelle était la notion correcte, celle-ci va toujours à l’encontre de leur intuition !

La notion va à l'encontre de l'intuition

S’ils peuvent donner la bonne réponse, c’est avant tout car ils ont entraîné, exercé à force d’expérimenter, de pratiquer la notion, une fonction très importante du cerveau qu’on appelle « l’inhibition ».

Entraîner ses fonctions exécutives pour changer de vie

Mais quel est le lien avec ton enfant ?

On t’a promis qu’il allait changer de vie non ?

L’inhibition, qui se travaille avec l’expérimentation entre autres, fait partie de ce qu’on appelle plus largement les « fonctions exécutives » du cerveau.

Ton enfant a du mal à ne pas manger le chocolat qui lui est réservé s’il finit son repas ?

La faute à l’inhibition !

Il veut absolument ce jouet une fois arrivé à la caisse du supermarché ?

Encore l’inhibition !

Il est distrait en classe ?

Il interrompt ta conversation car il doit te demander quelque chose ?

Eh oui…

Tu m’as compris.

L'inhibition est ce qu'on appelle "fonctions exécutives" du cerveau

Car oui, l’inhibition est cette capacité du cerveau à résister :

  • À tout ce qui pourrait le distraire de son objectif,
  • À toutes les réactions automatiques et inappropriées,
  • À toutes les stratégies d’apprentissage inefficaces…

Ne lui en veut pas de vouloir tout, tout de suite…

En effet, voilà où le bât blesse…

La région du cerveau qui est à l’origine des fonctions exécutives qui permettent à l’enfant de réguler son comportement est encore très immature bien que déjà bien développée (PR., 1990) (Gogtay N, 2004).

Elle ne deviendra mature que vers la fin de l’adolescence !

Oui, plutôt long à attendre…

Regarde cette vidéo édifiante : l’expérience du Marshmallow…

https://www.youtube.com/watch?v=cwyAYplxLng

On y voit des enfants résister avec difficultés à l’envie de manger le marshmallow qui est devant eux, alors qu’ils savent que s’ils sont capables d’attendre le retour de l’observateur, ils pourront en manger deux…

Fait incroyable, les résultats d’enfants qui avaient été testés il y a 40 ans ont été, dans une certaine mesure, prédictifs de leur réussite professionnelle future !

Tu as ris quand tu as lu « changer de vie » ?

On ne rigole pas avec l’inhibition 😉 ! 

Immature, ne veut pas dire impossible

Le cerveau de l’enfant est immature en ce qui concerne les fonctions exécutives dont l’inhibition.

C’est vrai !

Mais attention, immature ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire !

Immature, ne veut pas dire impossible .....

Une foule d’activités, souvent très simples, gratuites et auxquelles les parents ne pensent jamais permettent à l’enfant d’entraîner cette partie de son cerveau.

Si tu veux des idées, consulte cet article qui te donne les 7 activités clés qui ont été démontrées comme étant efficaces pour booster les fonctions exécutives.

https://des-outils-pour-apprendre.com/aidez-son-cerveau-a-mieux-reguler-son-comportement/

Tu peux également y passer un petit test rapide pour savoir si ton enfant démontre déjà de bonnes habiletés exécutives 😉

Passer un petit pour savoir les bonnes habiletés d'un enfant

Faire des expériences pour booster son inhibition

Faire des expériences scientifiques est également un très bon moyen de développer en particulier l’inhibition qui lui sera utile dans tous les domaines de la vie…

Et notamment dans ses apprentissages futurs !

Tu dois savoir que les enfants qui, durant leur petite enfance, ont passé plus de temps devant un écran que dans des activités ludiques qui favorisaient les fonctions exécutives démontrent par la suite de nombreuses difficultés d’apprentissage et ce, malgré les remédiations et tout ce que l’on tente de mettre en place (Lillard AS, 2015) (Rhodes SM1, 2019).

Les activités ludiques favorisent les fonctions exécutives du cerveau d'un enfant

Car oui, très mauvaise nouvelle, un manque d’entrainement de cette région du cerveau est irréversible.

Tu penses que je suis un brin mélodramatique ?

Malheureusement pas tant que cela au vu des résultats de la recherche scientifique (Riggs NR1, 2003) (Moffitt TE1, 2011) (Friedman NP1, 2007).

Lis l’article si tu veux en savoir plus.

Certaines expériences incroyables t’y sont expliquées.

Les fonctions exécutives dont en tout premier lieu l’inhibition sont considérées aujourd’hui comme un moyen plus fiable de prédire les résultats scolaires que le QI ou les capacités en lecture/écriture (Blair C1, 2008) (C1., 2002) !

Faire une expérience scientifique le weekend, avec ses parents, ou même seul si un support vidéo par exemple accompagne ton enfant vaut donc mille fois mieux que de le laisser devant un écran.

Entraîner sa capacité d’inhibition, c’est déjà une raison suffisante de faire de ton bout de chou un(e) expérimentateur(trice) en herbe, mais ce n’est pas la seule…

Gare à l’erreur ou Gloire à l’erreur ?

Si tu ne fais pas d’erreur, tu n’apprends pas.

C’est scientifique et pas uniquement philosophique.

Une suite d’erreurs permet d’éliminer des conceptions fausses

Quand ton enfant fait des erreurs, tu t’angoisses peut-être.

Comment pourrait-il en être autrement puisque nous vivons dans une société où l’erreur est à éviter…

D’ailleurs, n’est-elle pas notée en rouge dans son carnet ?

Cela doit être un signe…

Et pourtant…

L’erreur devrait être glorifiée !

Oui, glorifiée, rien que cela !

Car c’est grâce à elle que le cerveau apprend efficacement !

Le cerveau de ton enfant (ou adolescent bien évidemment) fonctionne comme un petit scientifique qui fait inconsciemment des expériences en continu !

  • Il a quelques informations, il doit en acquérir de nouvelles.
  • Il émet une hypothèse
  • Il a un retour sur son hypothèse.
  • Et SI (et seulement si) son hypothèse est fausse… Feux d’artifice dans son cerveau ! Le système attentionnel d’alerte se met en branle et l’information correcte sera imprégnée dans son cerveau comme une gravure romaine dans la pierre car son cerveau va vouloir à tout prix réduire l’écart entre ce qu’il sait déjà et ce qu’il doit apprendre.

C’est en se testant et en faisant des erreurs que ton enfant mémorise le mieux (Karpicke JD1, 2008) !

Il a d’ailleurs été prouvé que les élèves qui se testent (prédictions-erreurs) le plus souvent sont également ceux qui réussissent le mieux à l’école (Karpicke JD1, 2008) !

Si tu veux les preuves scientifiques et approfondir le sujet, c’est par ici :

https://des-outils-pour-apprendre.com/reussite-scolaire-apprendre-mieux-en-se-testant/

Faire des expériences c’est un moyen unique de tester ses hypothèses et les confronter avec la réalité.

C’est l’occasion d’activer le cycle vertueux « hypothèse, vérification, erreur, apprentissage ».

Combien de fois ai-je entendu « il y a beaucoup de chercheurs qui cherchent mais peu qui trouvent »…

Je parie que tu la connais aussi celle-là 😉

Au début cela m’agaçait, je dois bien l’admettre !

Mais si on y réfléchit, l’expérience scientifique, la recherche scientifique, ce n’est que cela…

Une suite d’erreurs, de tâtonnements permettant d’éliminer des conceptions fausses pour découvrir les informations correctes.

Faire une expérience scientifique est une occasion unique d’apprendre

Le cerveau ne fonctionne pas autrement !

Voilà une seconde très bonne raison de faire des expériences scientifiques à la maison pour ancrer de façon très efficace des concepts scientifiques qui seront sans doute vus à l’école mais pas de la même manière…

As-tu l’impression que ton enfant a tout le loisir d’interagir en classe pour tester ses hypothèses, faire des erreurs et mémoriser efficacement ?

Euh…

Hum no comment.

Laisser l'enfant faire des erreurs et mémoriser efficacement

Nous sommes malheureusement encore confrontés à un système scolaire dans lequel le professeur distille la connaissance à une audience (nos enfants) qui reste passive comme un réceptacle dans lequel on verse un liquide alors que les pédagogies dites actives ont montré de bien meilleurs résultats (Freeman S1, 2014) (Bonawitz E1, 2011)…

Cela peut être par faute de temps, à cause de la dynamique de la classe, par manque de volonté ou tout simplement par méconnaissance du mode de fonctionnement du cerveau et des stratégies d’enseignement efficaces…

Le débat est ouvert.

Faire une expérience scientifique est donc une occasion unique d’apprendre, une occasion que ton enfant n’aura sans doute pas dans l’enseignement classique à part évidemment s’il choisit une filière scientifique.

La curiosité comme déclencheur de l’apprentissage

Tu as déjà certainement constaté qu’un enfant curieux apprend mieux ?

Un enfant curieux apprend mieux

C’est vrai !

Et cela a été prouvé sur le plan neuronal !

Si ton enfant éprouve de la curiosité pour une information (sur laquelle il fera ensuite des prédictions), cette information sera mémorisée deux fois mieux qu’une information pour laquelle il n’éprouve aucun intérêt (Kang MJ1, 2009).

Le double effet Kiss Cool

Mais ce n’est pas tout…

Tiens-toi bien !

Si ton enfant éprouve de la curiosité pour une information et qu’il reçoit une seconde information juste après, cette seconde information sera également mémorisée avec la même efficacité, même si elle était dénouée d’intérêt pour lui (Gruber MJ1, 2014) !

Certaines parties du cerveau sont activées et cette activation est bénéfique pour l’apprentissage en général.

Il est donc possible d’augmenter les facilités d’apprentissage dans tous les domaines simplement en le plaçant dans une situation qui titille sa curiosité !

Changer de vie d’apprenant en réveillant sa curiosité !

C’est génial.

Les chercheurs ont donc tenté de découvrir quelles étaient les activités qui suscitaient le plus de curiosité chez les enfants.

Les activités qui titillent la curiosité

Ils ont découvert que les enfants avaient une curiosité et une motivation intrinsèques pour l’exploration et la découverte de nouvelles connaissances.

Ils recherchent d’eux-mêmes des situations dans lesquelles ils peuvent faire des prédictions et être surpris par les résultats.

Faire des expériences scientifiques est ressorti comme étant l’activité qui suscitait le plus cet état de curiosité chez l’enfant (Kaplan F, 2007).

Encore une fois, on peut se demander si notre enseignement met suffisamment l’accent sur la curiosité dans le programme pédagogique…

Change ton hameçon, les poissons l’ont déjà vu celui-là !

Le cerveau est toujours à la recherche de l’information la plus intéressante

Le problème majeur des enfants et adolescents est sans doute le manque d’attention.

Que ce soit en classe ou dans l’accomplissement d’une tâche, ils éprouvent beaucoup de mal à rester concentrés du début à la fin.

Rien de plus normal

Comme expliqué plus haut, la région du cerveau qui est responsable des fonctions cognitives est immature durant l’enfance et l’adolescence.

Ce qui explique que l’inhibition, c’est-à-dire le fait de résister aux éléments perturbateurs de l’attention, est très faible.

De plus, le cerveau est du fait de sa nature toujours à la recherche de l’information la plus « intéressante » à traiter dans la foule d’informations qu’il reçoit « les dates des grandes batailles de Napoléon sont… oh Sabrina a fait tomber son crayon ».

Nous venons de voir que la curiosité que suscite une information va faire passer cette information en priorité au stade de la mémorisation.

On entend souvent que le cerveau peut se concentrer pendant 45 min au maximum.

C’est beaucoup moins que cela en réalité : une dizaine de minutes tout au plus.

Tu trouves cela très peu ?

Essaie de te rappeler ce que tu faisais avant de lire cet article…

Et combien de fois tu t’es interrompu(e)…

Oups !

La curiosité suscite une information

Pour cette raison, les neuroscientifiques plaident depuis de nombreuses années pour un enseignement qui favoriserait les pédagogies actives et non des cours magistraux qui ne sont pas adaptés à ce que nous savons du fonctionnement neuronal.

Pour un apprentissage efficace, le cerveau doit être « re-stimulé » très très très régulièrement.

Beaucoup de formateurs et de coachs l’ont compris et découpent leurs formations en courtes séquences pédagogiques d’une dizaine de minutes qu’ils introduisent par ce qu’ils appellent un « hameçon pédagogique ».

Ce « hameçon » doit, en quelques secondes capter l’attention de celui qui apprend.

Le formateur a ensuite quelques minutes pour expliquer et développer son sujet.

Puis il doit trouver un nouvel « hameçon » sinon l’attention va peu à peu dériver.

C’est inéluctable !

Il faut privilégier un enseignement qui favorise les pédagogies actives

Mais attention, pas n’importe quel « hameçon »

Pour maintenir l’attention et faire passer un message, enseigner quelque chose à quelqu’un ou à un groupe, il faut absolument bien choisir ses hameçons et les faire varier !

Imagine que tu veux ferrer un gros poisson.

Si tu utilises toujours les mêmes appâts, même si ceux-ci sont très appétissants d’ailleurs, tu auras peu de chances de ferrer quoi que ce soit.

L’attention de ton enfant est ce que tu veux ferrer dans ce cas-ci.

Et c’est ici que réaliser des expériences scientifiques pour apprendre quelque chose à un enfant prend tout son sens.

Regardons plutôt quels sont les hameçons qui fonctionnent le mieux…

L’attention de ton enfant est ce que tu veux ferrer dans ce cas-ci.

L’expérience scientifique, un support pédagogique de choix !

Bien évidemment, et tu savais que cet article en parlerait, le fait d’utiliser un support pédagogique différent (différent d’un cours magistral) est gage de réussite quand il s’agit de capter l’attention de ton enfant.

Pourquoi l’expérience scientifique est-elle le support pédagogique le plus stimulant de tous les temps ?

Car comme déjà mentionné plus haut, ton enfant va pouvoir :

  • Interagir. Tu te souviens, faire des hypothèses, les vérifier, se tromper ? C’est ce que le cerveau aime mé
  • Être curieux.
  • Utiliser plusieurs de ses sens (toucher, odorat, vue…). Attention, que les choses soient claires, je suis contre le VAKOG si cela te dit quelque chose mais c’est un autre débat. Disons simplement que stimuler plusieurs sens peut laisser plus de « traces » dans le cerveau qui aura plus de facilités à consolider l’information aprè
  • Et consolider peu à peu les informations qu’il doit de toute façon traiter pour pouvoir avancer dans son expérience scientifique ! Car faire une expérience scientifique, ce n’est pas uniquement suivre un protocole mais bien s’attendre à un résultat, comprendre pourquoi ce résultat n’est pas celui attendu, recommencer. Bref, c’est un cheminement.
  • Ressentir des émotions positives.

Les émotions positives

Le fait d’utiliser un support pédagogique différent et stimulant n’est pas la seule raison qui fait de l’expérience scientifique un excellent moyen de capter l’attention de ton enfant.

Faire une expérience scientifique c’est aussi amener une émotion positive !

Les émotions positives liées à la réalisation de l’expérience favorisent la mémorisation de la théorie

  • La joie de faire une expérience en famille.
  • Les rires à la suite des nombreux inattendus.
  • L’émerveillement de constater que le résultat espéré est bien celui en train de se produire.
  • La fierté d’avoir mené à terme son expérience.

Depuis longtemps, la recherche scientifique en neurosciences a montré que les informations qui portent une charge émotionnelle positive sont enregistrées et traitées en priorité par le cerveau qui les considèrent comme étant plus importantes que les autres (Kriegeskorte N1, 2018).

Ces informations ont réussi à stimuler le système attentionnel d’alerte qui permet notre survie et seront mémorisées avec un maximum d’efficacité (Mitra A1, 2018).

Ton enfant a du mal avec le principe des fluides vu en classe ?

Fais une expérience avec lui, il comprendra mieux et surtout, les émotions positives liées à la réalisation de l’expérience favoriseront indéniablement la mémorisation de la théorie !

Tu veux d’autres hameçons ?

Bien sûr, il existe encore bien d’autres hameçons que tu peux utiliser pour ferrer l’attention de ton petit poisson : introduire ta séquence pédagogique en mettant en avant ce qu’il sera capable de faire par la suite, raconter une histoire vécue pour attiser sa curiosité, lui proposer un défi…

Si cela t’intéresse de trouver des solutions au manque d’attention de ton enfant, tu trouveras dans cet article un résumé très complet de tout ce qui a été découvert sur l’attention et le cerveau des enfants et surtout… de comment nous pouvons les aider !

https://des-outils-pour-apprendre.com/il-manque-dattention-voici-ce-que-vous-pouvez-faire/

L’expérience scientifique pour changer de vie à l’école et à la maison !

Apprendre plus facilement à l’école, faire preuve de plus d’attention, rester concentré plus longtemps, être tout simplement plus « curieux » d’apprendre…

C’est changer de vie.

C’est changer de vie en tant qu’apprenant et c’est sans doute également changer de vie pour le bien-être des parents !

Je souhaite que cela t’arrive.

L’expérience scientifique permet à l'enfant d'être curieux

Un enfant pour lequel on s’inquiète tous les matins quand on le dépose à l’école et tous les soirs quand on le rejoint, avec qui on souffre de le voir si désintéressé ou angoissé selon les cas, c’est toute la famille qui subit.

Je suis maman avant d’être une scientifique…

Je pourrais te dire que faire des expériences scientifiques avec ton enfant, c’est une façon de ne pas le laisser trop longtemps devant les écrans et ce serait vrai…

Mais c’est tellement…

TELLEMENT plus que cela !

  • C’est lui proposer d’être enfin acteur de son apprentissage en lui permettant d’être curieux, de tester ses idées, de faire des erreurs, d’imaginer… au lieu d’aspirer les paroles d’un enseignant de façon passive.
  • C’est permettre à son cerveau d’optimiser son fonctionnement en entraînant les fonctions exécutives qui régulent son comportement et l’aide à être plus attentif.
  • C’est permettre à sa mémoire de fonctionner à plein régime car il apprend avec curiosité, avec l’expérimentation, avec ses émotions et avec ses différents sens.

C’est appendre efficacement et avec plaisir.

J’espère que j’aurais pu t’en convaincre !

Des expériences scientifiques pour changer de vie – Bibliographie

Évidemment, étant moi-même une ancienne chercheuse, on va me dire que je ne fais pas preuve de la meilleure objectivité qui soit.

C’est pour cette raison que je ne mets en avant ici que ce qui a été démontré par la recherche scientifique.

Le lien entre la façon dont fonctionne le cerveau de ton enfant et ce qui peut être fait pour aider son apprentissage et surtout son bien-être, que ce soit en classe ou à la maison : pourquoi ne pas tirer parti de nos connaissances qui s’accumulent pour faciliter sa vie d’apprenant depuis sa petite enfance jusqu’à… ma foi…

Nous pouvons ne jamais arrêter d’apprendre de nos jours !

Tu pourras trouver toutes les références bibliographiques de ce qui a été dit ici plus bas dans cet article.

Ne t’en prive pas, il suffit de copier-coller la référence (même une partie) dans le moteur de recherche PubMed, qui est notre méga base de données de la littérature scientifique existante à ce jour et tu trouveras les expériences « brutes ».

Sur Internet, on trouve énormément de choses sur les neurosciences, du bon, souvent du mauvais voire du très mauvais (les neuromythes par exemple), il est utile de vérifier ce qui est écrit et malheureusement très très peu d’articles citent leurs sources (souvent parce qu’ils n’en ont pas) grrr.

Blair C1, D. A. (2008). Biological processes in prevention and intervention: the promotion of self-regulation as a means of preventing school failure. Dev Psychopathol., Summer;20(3):899-911.

Bonawitz E1, S. P. (2011). The double-edged sword of pedagogy: Instruction limits spontaneous exploration and discovery. Cognition., Sep;120(3):322-30.

C1., B. (2002). School readiness. Integrating cognition and emotion in a neurobiological conceptualization of children’s functioning at school entry. Am Psychol., Feb;57(2):111-27.

Freeman S1, E. S. (2014). Active learning increases student performance in science, engineering, and mathematics. Proc Natl Acad Sci U S A., Jun 10;111(23):8410-5.

Friedman NP1, H. B. (2007). Greater attention problems during childhood predict poorer executive functioning in late adolescence. Psychol Sci., Oct;18(10):893-900.

Gogtay N, G. J. (2004). Dynamic mapping of human cortical development during childhood through early adulthood. Proc Natl Acad Sci U S A., May 25;101(21):8174-9.

Gruber MJ1, G. B. (2014). States of curiosity modulate hippocampus-dependent learning via the dopaminergic circuit. Neuron., Oct 22;84(2):486-96.

Kang MJ1, H. M. (2009). The wick in the candle of learning: epistemic curiosity activates reward circuitry and enhances memory. Psychol Sci., Aug;20(8):963-73.

Kaplan F, O. P. (2007). In search of the neural circuits of intrinsic motivation. Front Neurosci., Oct 15;1(1):225-36.

Karpicke JD1, R. H. (2008). The critical importance of retrieval for learning. . Science., Feb 15;319(5865):966-8.

Kriegeskorte N1, D. P. (2018). Cognitive computational neuroscience. Nat Neurosci., Sep;21(9):1148-1160.

Kubricht JR1, H. K. (2017). Intuitive Physics: Current Research and Controversies. Trends Cogn Sci., Oct;21(10):749-759.

Liddle PF1, K. K. (2001). Event-related fMRI study of response inhibition. Hum Brain Mapp., Feb;12(2):100-9.

Lillard AS, L. H. (2015). Television and children’s executive function. Adv Child Dev Behav., 48:219-48.

Masson, L.-M. B. (2015). Is inhibition involved in overcoming a common physics misconception in mechanics? Trends in Neuroscience and Education, Volume 4, Issues 1–2, Pages 26-36.

McMahon, T. B. (1983). On Size and Life. Scientific American Books – W. H. Freeman & Co. .

Mitra A1, R. M. (2018). Principles of cross-network communication in human resting state fMRI. Scand J Psychol., Feb;59(1):83-90.

Moffitt TE1, A. L. (2011). A gradient of childhood self-control predicts health, wealth, and public safety. Proc Natl Acad Sci U S A., Feb 15;108(7):2693-8.

PR., H. (1990). Morphometric study of human cerebral cortex development. Neuropsychologia., 28(6):517-27.

Rhodes SM1, S. T. (2019). Immediate impact of fantastical television content on children’s executive functions. Br J Dev Psychol, Dec 24.

Riggs NR1, B. C. (2003). Concurrent and 2-year longitudinal relations between executive function and the behavior of 1st and 2nd grade children. Child Neuropsychol., Dec;9(4):267-76.

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